Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce...

samedi 31 mars 2012

Chargé : la gare du tramway


J'ai découvert cette rare CPA et j'en suis heureux.

Ce billet fait suite au précédent : ligne de tramway Amboise - Cléry (45)

Le tramway avant d'arriver à Amboise devait bien évidemment passer par Chargé.




jeudi 29 mars 2012

Tours : « Royer, le candidat qui sent la frite »


Histoire : retour sur la campagne de Jean Royer pour l’élection présidentielle de 1974.

 

Une femme effectue un strip-tease lors d’un meeting du candidat à l’élection présidentielle Jean Royer, le 26 avril 1974 à Toulouse. Ph. DR

 

Le maire de Tours, candidat de « l'ordre moral », tente sa chance en 1974. Rapidement, il va susciter la moquerie de ses adversaires par son style vieillot et ses grosses maladresses.

 

«Royer, c’est l’homme politique de Pierre Bellemare et de Michel Sardou, un président qui sent la frite ». La formule, parue dans le journal Libération du 17 avril 1974 est terrible. Mais elle dit bien ce que pense une partie de l’électorat, pour qui ce candidat est une sorte de Pétain sorti de la naphtaline. Ministre du Commerce et de l’Artisanat, puis ministre des Postes et Télécommunications, Jean Royer (né à Nevers en 1920), démissionne de son poste à la mort de Pompidou. Il se lance alors dans une incroyable course à la présidentielle. En représentant l’« ordre moral » envers et contre tous.

Le candidat anti-pornographie

 

L’ancien professeur a des allures de prêtre dans ses spots de campagnes. Aux jeunes des années 70 qui rêvent d’amour et d’eau fraîche, il propose « l’amour du travail » comme idéal. On peut comprendre le décalage. « Je veux réhabiliter le travail manuel en développant l’enseignement alterné dans les classes », explique-t-il dans un de ses clips officiels. Le candidat veut aussi « mieux rémunérer les emplois manuels, les plus pénibles, afin de limiter l’immigration étrangère dans notre pays ». En pleine période de révolution sexuelle, Jean Royer a le culot d’affirmer une candidature moraliste et austère. Il condamne l’homosexualité, et dans sa ville de Tours, il interdit certains films jugés trop osés et oblige les cinémas à un affichage minimal des films pornographiques. On l’appelle alors « le père La Pudeur ».

Le terrible meeting de Toulouse

 

Lors de son meeting dans la « ville rose », Jean Royer fait face à la jeunesse de gauche, totalement déchaînée. Son discours – sur l’Education nationale – est perturbé du début à la fin par des militants qui l’insultent et qui, bras dessus bras dessous forment une grande vague au milieu de la salle. « Une seule solution, la masturbation », crient les manifestants, souvent barbus et débraillés. Sous les crépitements pervers des photographes, sous l’œil rigolard des caméras de télévision, une jeune femme danse les seins nus pour provoquer le candidat. Ambiance de foire totalement surréaliste… Royer ne se démonte pas et se dit prêt à affronter ses opposants les mains nues ! « Ce soir-là, j’étais devant mille gauchistes armés de chaînes et de barres de fer », témoigne-t-il peu après à la télévision.

Contre l’avortement

 

Connu aussi pour son opposition viscérale à toute loi libéralisant l’avortement, le maire de Tours se positionne à l’extrême droite de l’échiquier politique. À Rennes, une fois de plus devant des jeunes hilares, il prend la défense « de l’embryon humain » et invite les hommes « à se maîtriser » dans leur vie sexuelle ! À contre-courant décidément dans tous les domaines, il propose de relancer la France dans la production de charbon en rouvrant les mines (discours de Lille).
Le soir du 1 er tour, il recueille 3,17 %. Pour empêcher la constitution d’un gouvernement « socialo-communiste qui priverait les Français de leurs libertés et qui installerait un état bureaucratique totalitaire », il appelle à voter Giscard. Après son échec à la présidentielle, il se consacrera à sa ville de Tours où il sera continuellement réélu maire jusqu’en 1995. Il est décédé en mars dernier.


Article paru dans Le Bien Public du 30.01.2012

 

dimanche 25 mars 2012

Tours : la brocante de la place de la Victoire (1)



Le marché à la ferraille, friperie et brocante se tient
tous les mercredis et samedis.


Avant ou après la chine, il est conseillé de prendre un verre au bistrot
"A la Place de la République !".


samedi 24 mars 2012

Tours : C'esT Où ÇA ?


Pas d'indice, c'est très facile :


[MAJ] Bravo à toi Guillaume, tu as gagné le droit de m'offrir un verre.

En effet, il s'agit bien du toit de l'usine Mame.

Pour en savoir un peu plus sur ce patrimoine industriel, 
il suffit de lire l'Express n°3168 les billets très fournis de



mercredi 21 mars 2012

Tours : la brasserie de la gare


... en 1974 :


L'accès se faisait par le hall de la gare ou bien 
par la place du Maréchal Leclerc.

PS : y'a des flippers !



lundi 19 mars 2012

Les murs parlent... à Noizay


... l'hiver et l'absence de végétation révèlent une belle surprise.

Lieu-dit "Les Bordes" - D 952 :


Vous en voulez encore ---> clic !


samedi 17 mars 2012

Tours : l'hôtel Métropole



Peu d'archives sur le net sur cet hôtel. La construction du Métropole remonte au tout début XX°. Dans les années 80, fermeture de ce dernier pour une nouvelle vie : commerces et galerie marchande en rez de chaussée, bureaux et appartements aux étages !

Cette CPA est la + intéressante car on y voit la construction de la coupole :






jeudi 15 mars 2012

Tours : le 23 place Velpeau


100 ans séparent ces 2 vues pour le sûr.

Le bistrot et le coiffeur sont toujours là !


HIER/AUJOURD'HUI :





mercredi 14 mars 2012

Tours : la place Plumereau au fil du temps [1]


Petit méli-mélo de vues de la place Plum' sur une centaine d'années.

On peut croire que tout a été dit et montré sur ce lieu emblématique de notre ville. Faux !

Il faut absolument voir les billets de Tinou.

Son fonds photographique est superbe. 




lundi 12 mars 2012

Les murs parlent... à Lussault sur Loire


... D 483 :



Sur la photo suivante, on peut deviner : Centre Commercial "La Rabaterie".

C'était la 1ère galerie marchande de St Pierre des Corps dans les années 70,
bien avant celle d'aujourd'hui.



Vous en voulez encore ---> clic !


dimanche 11 mars 2012

Tours : C'esT Où ÇA ?


J'étais loin de penser qu'il existe encore des vespasiennes.

Le spécialiste tourangeau des toilettes saura répondre à cette question.



vendredi 9 mars 2012

Tours : la reconstruction


Pour faire suite à mon billet précédent, une belle série de photos sur Tours.

Une petite visite s'imposera aussi surtout chez Matfanus 
en fin de balade :


Du trash et des baisers !!!



La bibliothèque (1956) :

© Pierre Mourier - MEDDTL

La place de la Résistance (1954) :

© Pierre Mourier - MEDDTL

La rue du Commerce (1947) :

© MEDDTL 

La rue des Halles (1954) :

© Pierre Mourier - MEDDTL

A situer :

© Pierre Mourier - MEDDTL

HLM boulevard Tonnelé (1956) :

© Pierre Mourier - MEDDTL 
© Pierre Mourier - MEDDTL 

HLM rue Merlusine (1956) :

© Pierre Mourier - MEDDTL 
© Pierre Mourier - MEDDTL